Bar des sciences “Pesticides : les abeilles perdent la tête, et chez nous, ça tourne rond ?”
Cet évènement est passé !
Jeudi 25 janvier 2018 de 20 h 30 à 22 h
Brasserie le Dôme – Montpellier
Entrée libre (dans la limite des places disponibles)
Il est désormais avéré que l’emploi à grande échelle de produits phytosanitaires a un impact sérieux sur l’environnement. Et plus la recherche scientifique avance, moins il devient possible de contester la nocivité des pesticides sur la biodiversité du fait de leur très large utilisation aussi bien en zone agricole qu’en zone urbaine.
Les abeilles perdent la tête
Plusieurs études scientifiques ont notamment démontré que les pesticides couramment employés en agriculture attaquent le système nerveux des abeilles, les désorientent et affectent leurs capacités d’apprentissage et de mémorisation. Enfin, l’usage des pesticides entraîne le déclin des populations de pollinisateurs.
L’homme n’est pas épargné
Les pesticides ne se voient pas à l’œil nu, mais font partie de notre quotidien. On sait désormais que les sources d’exposition se retrouvent dans l’alimentation, l’eau de consommation, l’air intérieur et extérieur, les sols, les poussières… Ainsi, même à faible dose, l’homme ne serait pas épargné par leur toxicité et les enfants, exposés in utero ou très jeunes, pourraient aussi en subir les conséquences à long terme.
Ce premier Bar des sciences de la saison sera animé par :
- Pierre Charnet, directeur de recherche CNRS à l’Institut des biomolécules Max Mousseron (équipe pharmacochimie de la transmission synaptique) – CNRS – Université de Montpellier ;
- Véronique Perrier, chargée de recherche CNRS au Laboratoire MMDN de Montpellier (Mécanismes Moléculaires dans les Démences Neurodégénératives) – CNRS – INSERM – Université de Montpellier ;
- Charles Sultan, professeur d’endocrinologie pédiatrique au CHU de Montpellier, membre du groupe santé environnement.
Page Facebook du Bar des sciences de Montpellier
Site du Service Culture scientifique de l’Université de Montpellier
Site de la COMUE