A l’UM la science [S04-ep23] : 3 ans de thèse résumés en 3 minutes

Cette semaine dans A l’UM la science les doctorants Jérémy Defrance du Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (Cefe), Klara Asselin du laboratoire Maladies infectieuses et vecteurs : écologie, génétique évolution et contrôle (Mivegec) et Sandra Victor du laboratoire d’informatique de robotique et de microélectronique de Montpellier (Lirmm) nous parlent en long format du concours Ma thèse en 180 secondes dont ils sont les heureux lauréats. Une émission diffusée tous les mercredis sur la radio Divergence.

En 2024 environ 64 000 étudiantes et étudiants étaient inscrits en doctorat. 42% d’entre eux avaient des parents cadres ou de professions intellectuelles, 3,6 % étaient issus du monde ouvrier et seulement 1,3 % étaient enfants d’agriculteurs. Un constat qui évolue finalement assez peu depuis les premiers travaux de Pierre Bourdieu sur la question dans les années 60. En cause : la reproduction sociale bien sûr entraînant une sélection par le capital social, économique et intellectuel mais aussi peut-être une méconnaissance de la part du grand public de ce que peut être une thèse et de ce que peut être la recherche plus généralement.

Pour démocratiser et vulgariser cet exercice académique ultime, plusieurs initiatives ont vu le jour parmi lesquelles Ma thèse en 180 secondes. Inspirée de Three minutes thesis conçue en 2008 en Australie, la version francophone de ce concours scientifique est reprise en 2012 au Québec avant de débarquer en France en 2014. Le principe est simple : exposer sa thèse comme son nom l’indique en 3 minutes à partir d’une seule diapo et devant un public profane. L’humour y prend une grande place tout comme les références à la culture populaire.

En 2020 Deborah Faucon, experte en titane dont on fait des portes d’avion, remportait la finale régionale Occitanie avec son « bienvenue à bord du vol MT 180 ». Avant elle, Yassin Tachikart, doctorant en biologie et pharmacie, comparait les cellules sénescentes « à ce voisin qui à  4h du mat met la musique à fond et réveille tout l’immeuble ». En 2021, Mathilde Guérin séduisait le public avec une prestation tout droit sortie d’un album d’Astérix où le druide Pronostix sauvait son patient « des bactéries qui essayent d’envahir le village de Plaie-ouverte-qui-fait-malix ».

Cette année c’est le chant d’une mésange qui a séduit le public et le jury de MT 180. Derrière ce chant se trouve Jérémy Defrance, doctorant au Cefe, le centre d’écologie fonctionnelle et évolutive. Il s’intéresse au rôle des ressources dans la reproduction des mésanges charbonnière en milieu urbain et forestier.

Regarder la présentation de Jérémy Defrance

Sur la deuxième marche du podium le jury a placé Klara Asselin du laboratoire Mivegec pour Maladies infectieuses et vecteur écologie, génétique, évolution et contrôle. Elle s’intéresse quant à elle à l’impact de la reproduction sexuée sur la transmission verticale des cancers.

Regarder la présentation de Klara Asselin

Sandra Victor du Laboratoire d’informatique de robotique et de microélectronique de Montpellier (Lirmm) grimpe sur la troisième marche avec une présentation sur la modélisation des comportements hybrides lors d’interaction avec des agents automatisés intelligents, en l’occurrence une voiture autonome.

Regarder la présentation de Sandra Victor

A l’UM la science vous avez le programme, c’est parti !

Coproduction : Divergence FM / Université de Montpellier
Animation : Lucie Lecherbonnier
Interview : Lucie Lecherbonnier / Aline Périault
Réalisation : Alice Rollet

Retrouver l’émission “A l’UM la science” sur Divergence FM 93.9


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