Le laboratoire Bioingénierie et nanosciences et le laboratoire Charles CoUlomb inaugurent le fonctionnement d’un microscope unique en France

Enregistrer des images de l’état mécanique des cellules, c’est désormais possible à l’Université de Montpellier grâce au microscope Brillouin destiné à la biologie qui a été mis au point par le laboratoire Bioingénierie et nanoscience et le laboratoire Charles Coulomb. Le microscope Brillouin sera inauguré le 27 juin 2024 à 17h sur le site de Triolet à l’occasion des journées de formation à l’imagerie Brillouin.

La mécanobiologie est un domaine scientifique émergent à l’interface de la biologie, de l’ingénierie, de la chimie et de la physique. Il se concentre sur la manière dont les forces physiques et les modifications des propriétés mécaniques des cellules et des tissus contribuent au développement, à la différenciation cellulaire, à la physiologie et aux maladies.

Le rôle et l’importance des propriétés mécaniques des cellules et des tissus dans la fonction cellulaire ainsi que le développement et la maladie ont tous été largement reconnus. Cependant, les techniques standard actuellement utilisées pour les évaluer présentent des limites. Récemment, la microscopie Brillouin est apparue comme une méthode non destructive, sans marquage et sans contact, capable de sonder les propriétés viscoélastiques d’échantillons biologiques avec une résolution sub-micrométrique en 3D. Cela a suscité une attention accrue de toute la communauté scientifique.

Une innovation dans le domaine de la mécanobiologie

La microscopie Brillouin qui a été longtemps appliquée aux matériaux est en plein développement dans le domaine de la biologie grâce aux avancées de certains composants optiques. Les applications d’un tel outil sont nombreuses et concernent tout à la fois l’état de rigidité des cellules saines et pathologiques, leurs interactions ou leur dynamique dans différentes conditions.

Ci-dessus, les premières images de cellules par le microscope Brillouin mis au point par une équipe du L2C, en collaboration avec le LBN. Ici, il s’agit d’une cellule souche que l’on trouve dans la dent (pulpe dentaire). On peut ainsi découper l’image en fonction de la rigidité des différents compartiments. Un champ très vaste d’applications et de compréhensions des phénomènes biologiques à l’échelle cellulaire s’ouvre ainsi et de nombreuses collaborations sont en cours.

Inscription obligatoire pour la presse en contactant :

  • Alban Desoutter LBN (06 74 63 52 15) : courriel
  • Benoit Rufflé, L2C (04 6714 3868) : courriel

Informations pratiques :

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