L’UM, 2e université française au dernier palmarès INPI
L’Université de Montpellier est la 2e université française dans le dernier palmarès des déposants de brevets public/privé publié par l’Institut National de la Propriété Intellectuelle (INPI). Elle est classée 35e avec 38 dépôts en 2017.
L’UM devance Bordeaux et la Sorbonne
L’Observatoire de la propriété intellectuelle établit chaque année depuis 2004 le palmarès des déposants de brevets auprès de l’INPI selon le nombre de demandes de brevets publiées. Les résultats portant sur l’année 2017, les demandes prises en compte sont celles déposées entre le 1er juillet 2015 et le 30 juin 2016 (il faut compter 18 mois entre le dépôt d’une demande de brevet et sa publication).
Avec 38 dépôts publiés en 2017, l’UM est la 2e université française du classement après l’Université Claude Bernard Lyon 1. Positionnée à la 35e place (elle était à la 74e place en 2016), elle devance l’Université de Bordeaux (42e place) et Sorbonne Université (45e place).
Sans surprise, parmi les 50 premiers déposants de brevets, figurent les principaux groupes industriels français qui investissent dans la recherche, mais aussi treize organismes de recherche et neuf entreprises étrangères. Le Groupe Valeo reste à la première place avec 1 110 demandes de brevets publiées (994 demandes publiées en 2016). Le Groupe PSA est au deuxième rang, passant de 930 demandes publiées en 2016 à 1 021 demandes publiées en 2017. La troisième place est occupée par Safran avec 795 demandes publiées (758 demandes publiées en 2016). Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives conserve la quatrième place avec le même nombre de demandes publiées qu’en 2016 : 684 demandes publiées.
La SATT, un rôle clé dans la valorisation des projets UM
Partenaire privilégié de l’UM, la société d’accélération du transfert de technologies régionale (SATT Ax-Lr) joue un rôle clé dans les bons résultats obtenus par l’établissement dans ce palmarès. C’est la SATT, en effet, qui détecte les technologies prometteuses parmi celles proposées par l’UM, les finance et les accompagne jusqu’au dépôt des demandes de brevets auprès de l’INPI.
“Ce résultat est donc le fruit d’une synergie entre l’excellence de la recherche UM et la valeur ajoutée de la SATT AxLR en termes de protection et de maturation des technologies” analyse François Pierrot, vice-président délégué à la valorisation et aux partenariats industriels de l’Université.
“Étant donné que la SATT mature un projet pendant 18 mois en moyenne et que la publication d’un brevet prend également 18 mois à compter de son dépôt, on peut considérer que nous obtenons aujourd’hui les fruits du travail réalisé avec la SATT tout au long de ces dernières années” conclut le vice-président.