L’UM au sommet du mont Blanc
Faire monter l’Université de Montpellier sur le toit de l’Europe, c’est le projet réalisé par des étudiants et des enseignants du SUAPS. Leur ascension du mont Blanc s’est déroulée du 10 au 16 septembre dernier. Récit.
« Gravir le mont Blanc relève non seulement d’un incroyable effort physique mais aussi d’une véritable prouesse mentale. Pour ma part, la fin de l’ascension s’est carrément transformée en défi psychique ! », se souvient Camille.
Stage intensif
L’année dernière, l’étudiante en 6e année à la Faculté de médecine participait à un stage intensif de randonnée en moyenne montagne organisé par le SUAPS, le service universitaire des activités physiques et sportives. 3 jours et 2 nuits au centre d’entraînement en altitude de Font Romeu avec un seul mot d’ordre : le dépassement de soi face au froid, au stress, au manque de sommeil ou encore à la fatigue physique et mentale inhérente à l’effort d’endurance en montagne. « Durant ce séjour, nous souhaitions détecter les profils les plus adaptés au projet alors en germe de réunir des étudiants de différentes composantes de l’université n’ayant jamais pratiqué l’alpinisme autour d’un objectif commun : l’ascension du mont Blanc », nous confie-t-on au SUAPS.
Inoubliable ascension
Début septembre, Noémie étudiante à l’IUT Montpellier-Sète, Pablo doctorant et Justine et Benjamin étudiants à l’UFR Staps, se retrouvaient aux pieds des cimes alpines aux côtés de Camille. Deux jours d’acclimatation à 2 700 mètres d’altitude et une formation accélérée à la marche sur glacier plus tard, les cinq étudiants entamaient l’ascension du plus haut sommet d’Europe le 14 septembre. Une ascension de deux jours, supervisée par trois enseignants du SUAPS et encadrée par deux guides de haute montagne chevronnés. « Aux abords de la Crête des Bosses, nous avions parfois 20 cm de largeur où marcher avec un précipice de part et d’autre ! », se souvient Noémie à la fois nostalgique et émue à l’évocation de cet immense bonheur, des rires, des pleurs et de l’euphorie générale à l’arrivée périlleuse de l’équipe à 4 808 mètres d’altitude.
Pérennisation ?
« Rencontrer des personnes d’horizons divers, apprendre à vivre ensemble, se soutenir lors des coups durs… Les bénéfices de cette incroyable aventure humaine nous seront nécessairement profitables dans l’avenir. Lors de nos stages, durant la fin de nos études puis dans nos vies professionnelles respectives », analyse aujourd’hui la jeune femme qui, près de six mois après l’ascension, semble déjà avoir oublié la douleur des engelures, des crampes et des ampoules, le mal des montagnes ou encore le manque progressif d’oxygène durant l’effort pour ne retenir que le meilleur de son expérience. « Sous réserve que de nouveaux enseignants se mobilisent, ce projet pourrait être pérennisé dans l’avenir », explique-t-on aujourd’hui à la direction du SUAPS comme pour répondre à l’engouement massif des étudiants de toutes les composantes pour ce projet sportif à la fois fédérateur, riche en émotions et en humanité.
L’ascension du mont Blanc par Camille, Noémie, Benjamin, Pablo et Justine a été soutenue financièrement par le Fond de Solidarité et de Développement des Initiatives Étudiantes (FSDIE).
Faire du sport à l’université
Tennis, natation, randonnée, salsa, escalade, sports de combat… Le SUAPS propose gratuitement durant l’année universitaire pas moins de 40 activités sportives ouvertes aux personnels et étudiants de l’université.
Pendant la pause méridienne ou après le travail, le SUAPS vous accueille sur les différents sites de l’UM avec des programmes adaptés à tous les niveaux et un encadrement professionnel.