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[LUM#7] Un jardin extraordinaire

[] - Publié le dans Patrimoine, Science-Société

Du tombeau de Narcissa à la serre Martins en passant par l’Orangerie, êtes-vous certain et certaine de connaître tous les secrets du Jardin des plantes de l’Université de Montpellier ?

L’arbre à vœux du jardin des plantes. © UM – David Richard / Transit
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Bienvenue dans le plus ancien jardin botanique de France. Fondé en 1593 par Henri IV, le Jardin des plantes de l’Université de Montpellier s’étend sur près de 5 hectares. Pour le visiteur, cet îlot de verdure est un jardin extraordinaire au cœur de la ville. On y vient flâner à l’ombre de la bambouseraie ou par les allées ombragées du jardin anglais, admirer la serre Martins et ses plantes « succulentes » ou rêver sur les bords du bassin aux lotus, sur les pas d’André Gide ou de Paul Valéry, deux illustres amateurs du Jardin. Rattaché à la Faculté de médecine, cet espace autrefois entièrement dédié à la recherche et à l’enseignement continue d’attirer les chercheurs du monde entier.

La noria et le « tombeau de Narcissa » Ornée de plantes succulentes rustiques, entourée d’arcades reconstituées, la noria Sud est un ancien puits. Elle domine un monument discret au parfum de mystère : le « tombeau de Narcissa ». La légende dit qu’Edward Young, poète anglais et auteur des Nuits, y aurait inhumé en secret sa belle-fille morte de la tuberculose, une nuit de 1736.
L’observatoire
Photos © UM – David Richard / Transit
Le jardin anglais et la serre Martins. Ce jardin est constitué de vastes pelouses, de grands arbres et de massifs de plantes vivaces gagnés sur les espaces engazonnés. Près du grand bassin où s’épanouissent les lotus, se dresse la rotonde de l’ancien observatoire d’astronomie. La serre Martins abrite une collection de « succulentes » : venues de toutes les régions sèches du globe, cactus, agaves et autres aloès y représentent la grande cohorte de ces plantes qui ont su s’adapter au manque d’eau.
L’Orangerie Au cœur du jardin, l’Orangerie, destinée à accueillir les végétaux assez résistants au froid, sans toutefois pouvoir supporter les hivers de Montpellier, offre au promeneur la beauté de ses lignes pures à la simplicité voulue. Construit par un architecte renommé, Claude-Mathieu de la Gardette, ce grand bâtiment fut achevé en 1806.

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