L’Université de Montpellier et 17 autres partenaires européens s’associent pour rétablir l’harmonie et l’équilibre des abeilles (Better-B)
La clé d’une apiculture résiliente consiste à exploiter le pouvoir de la nature pour rétablir l’harmonie et l’équilibre à l’intérieur de la colonie d’abeilles et entre la colonie et son environnement. C’est ce que réalise l’Université de Montpellier à l’aide de ses partenaires grâce au projet Better-B.
Les colonies d’abeilles mellifères sont souvent mal adaptées pour faire face aux agressions extérieures, telles que le changement climatique, les pesticides et les attaques parasitaires, amplifiées par les pratiques apicoles modernes. La clé d’une apiculture résiliente est d’exploiter le pouvoir de la nature, de restaurer l’harmonie et l’équilibre, à la fois à l’intérieur de la colonie d’abeilles mellifères et entre la colonie et son environnement. Le consortium Better-B estime que la voie de l’harmonie et de l’équilibre est tracée par les colonies darwiniennes : des colonies abandonnées ou sauvages qui ont survécu dans la nature ou qui ont été sélectionnées sur la base de critères d’aptitude. Toutefois, ces colonies ne présentent généralement pas les caractéristiques favorables qui sont importantes dans l’apiculture moderne. Notre solution consiste à comprendre les processus et les mécanismes de sélection qui s’appliquent dans la nature et à adapter les pratiques apicoles modernes en conséquence en utilisant, le cas échéant, les avantages des technologies avancées. C’est la raison d’être de Better-B. La mise en œuvre de notre nouvelle approche de la gestion apicole se fera en étroite collaboration avec les apiculteurs concernés. Le rétablissement de l’harmonie et de l’équilibre doit se faire à trois niveaux : l’environnement, l’abeille mellifère et les pratiques apicoles.
Notre consortium de 18 partenaires issus de 14 pays, coordonné par Dirk de Graaf, professeur à l’université de Gand, s’est vu attribuer 6,3 millions d’euros par l’Union européenne, le Royaume-Uni et la Suisse pour améliorer la résilience de l’apiculture face aux stress abiotiques tels que le changement climatique, la perte d’habitat et les produits chimiques dangereux.
Le projet Better-B a reçu un financement de l’Union européenne, du Secrétariat d’État suisse à l’éducation, à la recherche et à l’innovation (SERI) et de UK Research and Innovation (UKRI) dans le cadre de la garantie de financement Horizon Europe du gouvernement britannique (numéro de subvention 10068544).