Mathilde Descoux : « On peut dire que je suis née au Creps »
Mathilde Descoux est étudiante à Montpellier management. Elle a remporté la première place sur le 400 mètres aux championnats universitaires d’athlétisme.
L’athlétisme, elle est tombée dedans quand elle était petite. Une histoire de famille pour Mathilde Descoux : sa mère est une athlète, son père est un athlète et un entraineur d’athlétisme. « On peut dire que je suis née au Creps », sourit Mathilde qui a eu dès ses premiers pas le stade Philippidès comme aire de jeu et la zone d’atterrissage du saut en longueur comme bac à sable.
A 6 ans elle commence l’athlétisme en touchant un peu à tout, et à 16 ans elle choisit de se spécialiser dans le 400 mètres, « parce que je suis une sprinteuse, et aussi un peu pour me distinguer de mon père qui entraine lui le 800 mètres », se souvient la jeune championne qui s’entraîne au club Mireval Gardiole Athlétisme.
Objectif équipe de France
A 21 ans, le stade Philippidès reste son meilleur terrain de jeu, là où elle s’entraîne désormais une douzaine d’heure par semaine. Un rythme pas toujours facile à concilier avec sa licence de gestion à Montpellier Management. Après une première année très dense où mener de front les entrainements et les études a provoqué « beaucoup de stress et même des blessures », Mathilde Descoux a décidé de faire l’année suivante en deux ans, grâce à un aménagement réservé aux sportifs de haut niveau.
Un choix récompensé par une première place aux championnats universitaires à Blois cet été puis à Metz cet hiver, avec un tour de stade bouclé en moins de 55 secondes. Une belle prestation pour l’athlète qui vise une sélection en équipe de France et a pour projet de faire un Master en stratégie innovation conseil. Son objectif professionnel : travailler dans une entreprise sportive pour allier son métier à sa passion, et rester bien dans ses crampons.