Plan de relance : l’UM obtient près de 18 millions d’euros pour la rénovation énergétique de ses bâtiments
Dans la continuité des opérations immobilières de construction et de rénovation engagées dans l’Université au titre de l’Opération Campus ou du Contrat de Plan État Région (CPER), l’Université de Montpellier a présenté différents projets dans le cadre de l’appel lancé par l’État en septembre dernier, au titre du plan de relance économique dénommé « France relance ».
« Onze de nos projets ont été retenus pour un montant total de 18 millions d’euros. Un succès qui reconnaît la réalité de notre besoin mais qui montre également la pertinence et la maturité de nos propositions », se félicite Philippe Augé, président de l’Université de Montpellier.
Un défi pour les équipes
Le défi pour les équipes était à la hauteur des enjeux puisque l’État n’a guère laissé qu’un mois aux établissements pour déposer leurs projets. Trois chantiers importants de rénovation énergétique et écologique ont été mis en avant : le bâtiment principal de l’UFR STAPS, plusieurs bâtiments du campus pharmacie et un bâtiment du site Triolet, des bâtiments qui « nécessitent de gros travaux d’amélioration de la performance énergétique mais aussi une réhabilitation et une restructuration des locaux » indique Bernard Maurin, vice-président délégué à l’immobilier et au développement durable.
D’autres opérations moins lourdes mais « à gain rapide, c’est-à-dire permettant un retour sur investissement en quelques années, sont également retenues » précise le vice-président. Il s’agira ici de remplacer des équipements peu performants comme des chaudières (faculté de droit et science politique, Station Méditerranéenne de l’Environnement Littoral de Sète, campus pharmacie) ou des fenêtres (bâtiment historique de médecine) ainsi qu’installer des dispositifs de maîtrise énergétique (centrale de traitement d’air à double flux pour le bâtiment 5 Triolet, robinets thermostatiques au bâtiment A de médecine Nîmes, gestion technique centralisée à la halle de mécatronique Saint-Priest).
Un calendrier contraint
Autant de travaux qui devront toutefois être réalisés selon un calendrier très serré. « Les marchés doivent être passés avant la fin de cette année et les opérations terminées avant fin 2023. C’est un autre défi, opérationnel cette fois », explique Bernard Maurin. « Mais nous comprenons la logique car il s’agit aussi de relancer l’activité des entreprises et donc l’emploi » poursuit Philippe Augé.
De quoi mobiliser pleinement les équipes de l’Université dans les prochains mois, notamment la direction de patrimoine immobilier et le service des marchés. « Une organisation spécifique a ainsi été mise en place afin de permettre la réalisation de ces projets » ajoute Philippe Augé, soulignant que : « les enjeux environnementaux et de maîtrise de l’énergie sont fondamentaux et nous remercions l’État de nous aider à y répondre. N’oublions pas que nos infrastructures sont des éléments d’attractivité de nos établissements » conclut Philippe Augé.