
Philippe Dubois : sous le signe de la chimie verte
Type de contenu : Portrait
Défenseur d’une chimie verte et responsable, le professeur Philippe Dubois est un chercheur en chimie et sciences des matériaux de renommée internationale, notamment en raison de ses recherches de pointe sur les bioplastiques. Des procédés innovants qui ont conduit à de nombreuses applications brevetées dans l’industrie, mettant en lumière le rôle essentiel de la chimie dans la transition écologique. Président-recteur de l’Université de Mons (UMons), située en Belgique francophone, il accorde autant d’importance au rayonnement de son établissement à l’international qu’au bien-être de ses étudiants, enseignants et chercheurs. Il a reçu le titre de docteur honoris causa de l’Université de Montpellier le 31 janvier 2024.

Milena Dragicevic Sesic : un combat pacifique pour la culture
Type de contenu : Portrait
C’est une personnalité singulière qui a reçu le titre de docteur honoris causa de l’Université de Montpellier en cette fin décembre 2023. Enseignante serbe de premier plan, très engagée dans l’implication de la recherche dans son domaine d’expertise, Milena Dragićević Šešić a contribué à développer les études en politiques culturelles à travers le monde, notamment grâce à la chaire Unesco dont elle a la charge depuis 2004.

Jean-Paul Metzger : L’écologue dans le paysage
Type de contenu : Portrait
En résidence à Montpellier à l’automne 2023 grâce au programme MAK’IT (Montpellier Advanced Knowledge Institute on Transitions) de l’UM, l’écologue Jean-Paul Metzger, professeur de l’Université de São Paulo, a prolongé avec des homologues français ses recherches qui articulent écologie et qualité de vie.

Daniele Di Pietro : l’esthète des maths
Type de contenu : Portrait
Avec le projet NEMESIS, le mathématicien Daniele Di Pietro vient de décrocher un financement ERC Synergy de 7,8 millions d’euros. Son objectif : surmonter les barrières technologiques actuelles dans les simulations numériques de problèmes physiques complexes. Une consécration pour le directeur de l’Institut montpelliérain Alexandre Grothendieck qui raconte son parcours dans cette discipline à laquelle il ne se destinait pas.

Paul Antonio : voyage au cœur de la Terre
Type de contenu : Portrait
Chercheur en paléomagnétisme au laboratoire Géosciences Montpellier, Paul Antonio a décroché une bourse european research council (ERC) sur la proposition d’une nouvelle méthode expérimentale pour affiner la datation du noyau interne de la Terre.

Oriol Amat : Les bons comptes font la bonne éthique
Type de contenu : Portrait
Oriol Amat est professeur d’économie à l’Université Pompeu Fabra de Barcelone dont il fut également le recteur. Il est considéré comme un expert de la comptabilité financière, du contrôle de gestion et de la fraude en entreprise. Le 20 septembre dernier l’Université de Montpellier a eu le plaisir de lui remettre le titre de docteur honoris causa.

Erika Burioli : Mystérieux cancers transmissibles chez la moule
Type de contenu : Portrait
Erika Burioli travaille sur des cellules cancéreuses capables de se diffuser dans l’environnement et d’infecter des organismes étrangers. La chercheuse au laboratoire Interactions Hôtes-Pathogènes-Environnements (IHPE) a obtenu une bourse european research council (ERC) en septembre 2023 pour poursuivre ses travaux sur les bivalves.

Nadine Laguette : inspirante et bien inspirée
Type de contenu : Portrait
Avec sa jeune équipe spécialisée sur les mécanismes immunitaires inflammatoires au sein de l’Institut de génétique moléculaire de Montpellier (IGMM), Nadine Laguette multiplie les succès. En dix ans, elle a fait plusieurs découvertes clés et décroché pas moins de trois prestigieuses bourses européennes ERC. Fin 2022 elle a reçu le prix de cancérologie de la fondation Simone et Cino Del Duca de l’Institut de France.

Michel Bouvier : une médecine qui fait « école »
Type de contenu : Portrait
Chercheur de renommée mondiale dans le domaine des récepteurs couplés aux protéines G (RCPG), Michel Bouvier a contribué à de nombreuses découvertes fondamentales et thérapeutiques sur ces protéines qui sont la cible de plus de 30% des médicaments sur le marché. De nombreux chercheurs montpelliérains se sont formés auprès du professeur de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. Il a reçu en 2023 le titre de docteur honoris causa de l’Université de Montpellier.

Immun4cure : un institut hospitalo-universitaire (IHU) autour des maladies auto-immunes
Type de contenu : Article
Publié le : 31 mai 2023
Porté par le CHU de Montpellier, l’Inserm et l’Université de Montpellier, et coordonné par…


Avec Hydropolis, la communauté des sciences de l’eau rassemblée
Type de contenu : Article
Publié le : 21 avril 2023
Sécheresse, réchauffement climatique, irrigation, contamination… La question de la…

Converger nos différences
Type de contenu : Agenda

Dispositifs régionaux, nationaux et internationaux
Type de contenu : Page
Notre ambition, attirer des scientifiques de haut niveau et faciliter l’intégration de jeunes scientifiques à fort potentiel Pour renforcer l’excellence du positionnement scientifique à l’international et l’attractivité du site de Montpellier, l’I-SITE « Montpellier Université d’Excellence » met en place un programme d’attractivité. Il permet d’accueillir des chercheurs internationaux avec le soutien de dispositifs régionaux, nationaux et internationaux (ATIP-AVENIR, MOPGA, UNESCO) ou de scientifiques invités au sein de l’Institut d’études avancées MAK’IT. Ce programme bénéficie du soutien de la Région Occitanie et de l’État pour les lauréats MoPGA. Démarche Les dossiers sont proposés par les établissements impliqués par l’accueil sur le site, et chaque proposition est jugée sur l’excellence du parcours du candidat, sa capacité à prendre rapidement des responsabilités scientifiques et sur l’intérêt stratégique ou structurant du projet pour l’Université de Montpellier et ses partenaires de l’I-SITE MUSE. Chaque chaire, d’une durée de 3 ans au plus, sera dédiée à l’accueil du candidat, à sa rémunération et/ou à son environnement contribuant la mise en œuvre de son projet de recherche. Chaires MUSE Johanna Calderon Chercheuse en neuropsychologie et psychiatrie à Harvard University jusqu’en 2020, Johanna Calderon, a pris en janvier 2021 la tête d’une chaire d’attractivité MUSE à l’Université de Montpellier en neuro-développement des pathologies cardiaques congénitales au sein de l’unité de recherche PhyMedExp (UM,Inserm, CNRS, CHU Montpellier). En savoir + Julie Josse En provenance de l’Ecole Polytechnique, la chercheuse Inria Julie Josse, spécialiste de l’inférence causale devrait rejoindre prochainement l’Institut Desbrest d’Épidémiologie et de Santé Publique (IDESP) qui figure parmi les nouvelles structures de recherche de l’UM dans le cadre du contrat 2021-2026. En savoir + Alpha Keita Recruté par TRANSVIHMI et CERFIG dès 2018 et en poste à l’UM depuis 2020, titulaire d’un diplôme en médecine de l’Université de Conakry (Guinée) et docteur en infectiologie (AMU), Alpha Kabinet Keita est à la tête d’un programme de recherche sur le virus Ebola et il est l’un des 54 « ambassadeurs » du Next Einstein Forum, plate-forme qui relie science, société et politique en Afrique et dans le reste du monde – pour le développement humain. En savoir + Fabienne Remize Spécialiste des microorganismes du vin, la biologiste Fabienne Remize, en poste jusqu’en décembre 2020 à l’Université de la Réunion, intègre en janvier 2021 l’Université de Montpellier pour prendre la direction d’une grande unité, l’UMR Sciences pour l’œnologie (SPO : Université de Montpellier, Inrae, Institut Agro – Montpellier SupAgro) dans le cadre du programme d’attractivité de l’I-SITE MUSE. En savoir + RandalL J. Wisser Randall J. Wisser,
Directeur de Recherche INRAE
UMR Laboratoire d’Écophysiologie des Plants sous Stress Environnementaux (LEPSE)
INRAE, Institut Agro Arrivé de l’Université du Delaware (USA),Randall J. Wisser, généticien quantitatif de renommée internationale, a pris ses fonctions en janvier 2021 de directeur de recherche de l’INRAE au sein du Laboratoire d’Ecophysiologie des Plantes sous Stress Environnementaux à Montpellier pour œuvrer à de nouveaux partenariats et travailler à l’interface de la génétique quantitative et de l’écophysiologie des céréales. Cette arrivée fait suite à une mobilité EXPLORE, le programme de mobilité internationale de MUSE. En savoir + Attractivité de chercheurs ATIP-AVENIR Maud Borensztein Après un post-doc à l’Université de Cambridge (GB) et deux ans en tant que chargée de recherche à l’Institut Curie de Paris, Maud Borensztein intégre l’IGMM (UM, CNRS) en décembre 2020. Soutenue par MUSE et des fonds FRM et ATIP-AVENIR, elle démarre son équipe et finance des travaux qui visent à mieux comprendre le mécanisme épigénétique de la réactivation du chromosome X dans les cellules germinales femelles (ovocyte). Jakub GRUSZCZYK Jakub GRUSZCZYK, lauréat ATIP-AVENIR rejoint en décembre 2020 l’UMR CBS (UM, CNRS, Inserm) pour occuper une chaire junior autour des questions liées à la santé environnementale. Son projet de recherche porte sur la caractérisation structurale et le fonctionnement de la voie de signalisation impliquée dans la détoxification de polluants chimiques chez l’homme. Plus d’information prochainement. Karim MAJZOUB Karim MAJZOUB, actuellement chercheur du programme Marie Skłodowska-Curie (Inserm), est lauréat ATIP-AVENIR 2020. Il intégrera l’IGMM (UM, CNRS) en juillet 2021 pour constituer et animer une équipe qui orientera ses travaux sur des recherches originales ciblant les interactions entre génome viral (ADN pour HBV, ARN pour HDV) et protéines cellulaires nécessaires à la réplication et à la persistance de ces virus dans l’hépatocyte. Attractivité de chercheurs MOPGA en partenariat avec l’État et la Région Occitanie Carol Lee Arrivée de l’Université du Wisconsin (USA) en été 2019, Carol Lee développe son projet Rapid Evolutionary Responses to Global Transformations in Salinity and Temperature au sein de l’UMR MARBEC (CNRS, Ifremer, IRD, UM) en collaboration avec le CEFE (CNRS, EPHE, INRA, IRD, SupAgro, UM, UM3) dans le cadre du programme MOPGA. Delphine Renard Après un Post-doc à l’Université de Californie (USA), Delphine Renard développe, depuis janvier 2018, au sein du Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE, CNRS/UM) un éclairage nouveau sur les apports de l’agrobiodiversité dans la réduction de l’impact de la production agricole sur l’instabilité et les chocs climatiques avec le projet ASSET AgrobiodiverSity for a food-Secure PlanET conduit dans le cadre du Programme Make our Planet Great Again. Elle est désormais chercheuse titulaire au CNRS. Vincent Vadez De retour de l’IRCISAT en Inde, Vincent Vadez développe le projet de recherche ICARUS au sein de l’UMR DIADE (IRD / UM) afin de trouver des réponses au problème dual de la sécheresse et du changement climatique sur les plantes, notamment céréalières, afin de comprendre comment elles peuvent être amenées à mieux réguler les pertes en eau. Ce projet entre dans le cadre du programme Make our Planet Great Again. Chaire UNESCO en partenariat avec la Région Occitanie Edgar Morin Philosophe et anthropo-sociologue français, le penseur moderne de la Complexité, Edgar Morin, a publié pas moins de 40 ouvrages dans sa carrière, traduits dans le monde entier. Directeur de recherche émérite du CNRS et Docteur Honoris Causa de plusieurs universités internationales, Edgar Morin est, avec sa Chaire UNESCO sur la Complexité depuis décembre 2018 à l’Université de Montpellier pour réfléchir aux enjeux sociétaux portés par l’I-SITE MUSE.

HRS4R – label “HR Excellence in Research”
Type de contenu : Page
Depuis mars 2015, en devenant la 1ère université française à recevoir de la Commission Européenne le label “HR Excellence in Research” l’Université de Montpellier déploie une stratégie de ressources humaines pour la recherche (Human Resources Strategy for Researchers, ou HRS4R) qui traduit son engagement à faire évoluer ses pratiques et à se rapprocher des recommandations de la Charte européenne du chercheur et du Code de conduite pour le recrutement des chercheurs (C&C). Ces deux textes adoptés en 2005 par la Commission Européenne (CE) visent à promouvoir les métiers de la recherche en Europe. PROJET INITIAL Depuis plusieurs années, l’UM met en œuvre sa stratégie de ressources humaines pour la recherche, également appelée HRS4R, acronyme de Human Resources Strategy for Researchers. Partie prenante de la stratégie institutionnelle, HRS4R vise à soutenir la recherche et à promouvoir l’excellence en matière de ressources humaines pour la recherche en favorisant de bonnes conditions de travail, un recrutement ouvert, transparent, basé sur le mérite (OTM-R), et l’accompagnement des carrières. Télécharger le dossier initial : stratégie de ressources humaines pour la recherche Télécharger EVALUATION À MI-PARCOURS HRS4R est une démarche qualité, fondée sur le principe d’amélioration continue, pour laquelle l’UM a mis en place un suivi régulier (avec auto-évaluation et mise à jour du plan d‘action à mi-parcours et en fin de cycle). Attribué pour une durée initiale de 5 ans, le label est renouvelable par cycles de 3 ans. Réalisée en mars 2017, une auto-évaluation à mi-parcours avait été évaluée positivement par la Commission européenne et avait donné lieu à la révision du plan d’action pour 2017-2019.Véritable atout pour l’obtention de financements, en particulier européens, cette certification contribue à sécuriser les financements européens reçus par l’UM (Article 18 dans Horizon Europe) et confère à l’établissement une visibilité et une attractivité accrues sur le plan national et international. RENOUVELLEMENT DU LABEL En 2024 Durant l’année académique 2023-2024, l’UM a procédé à une auto-évaluation de fin de cycle, basée sur la conduite d’enquête auprès de la communauté recherche de l’UM et sur un travail trans-directionnel. Cela a permis de faire émerger un nouveau plan d’action pour la période 2024-2027. Les éléments du dossier de renouvellement, approuvés par le Conseil d’Administration du 18 novembre 2024 sont soumis à la Commission Européenne pour validation. Ils comprennent : Le rapport HRS4R 2024 L’état d’achèvement du plan HRS4R 2020-2023 La Charte OTM-R de l’UM mise à jour Le plan d’action HRS4R révisé pour la période 2024-2027 Les résultats de l’enquête HRS4R 2024 Cette nouvelle demande de renouvellement de label ne fera pas l’objet d’un audit sur site par les experts de la Commission Européenne. Renouvellement précédent (2021) Courant 2020, l’UM a procédé à une auto-évaluation de fin de cycle, basée sur la réflexion collective et sur un travail trans-directionnel, qui a permis de faire émerger un nouveau plan d’action pour la période 2020-2023. Les éléments du dossier de renouvellement, approuvés par le Conseil d’Administration du 14 décembre 2020 et validés en juin 2021 par trois experts de la Commission Européenne, comprennent : Le rapport HRS4R 2020 L’état d’achèvement du plan HRS4R 2017-2019 La Charte OTM-R de l’UM Le plan d’action HRS4R révisé pour la période 2020-2023 Après une évaluation puis un audit sur site en juin 2021, les rapporteurs de la Commission Européenne ont donné un avis favorable à la demande de renouvellement du label européen “HR Excellence in Research” de l’Université de Montpellier. L’UM renouvelle ainsi son label d’excellence pour un cycle de trois ans (jusqu’en 2024). Cette décision conforte la stratégie de ressources humaines pour la recherche (HRS4R) déployée par l’UM depuis 2015 qui vise à soutenir les métiers de la recherche en améliorant l’accompagnement des chercheuses et chercheurs dans leur carrière, favorisant leurs conditions de travail et leur mobilité dans l’espace européen tout en renforçant l’attractivité de l’Université.

Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services (IPBES)
Type de contenu : Page
L’université de Montpellier a remporté un appel d’offre publié par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et accueille à présent l’unité d’appui technique qui coordonne une évaluation soutenue par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). Au sein de la Direction des Programmes Structurants de l’Université de Montpellier (DPS), qui assure la coordination des programmes emblématiques de l’établissement, le projet IPBES est rattaché au service d’appui à l’international et à l’attractivité des programmes structurants (SAIA). L'évaluation des changements transformateurs L’évaluation vise à déterminer et comprendre les facteurs dans la société humaine, au niveau tant individuel que collectif et de l’échelle locale à l’échelle mondiale, qui peuvent être mobilisés pour amener des changements transformateurs afin d’assurer la conservation, la restauration et l’utilisation durable de la biodiversité, en tenant compte des facteurs sociaux et économiques dans le contexte des Objectifs de Développement Durable. OBJECTIFS
L’objectif général de l’IPBES est de renforcer l’interface science-politique pour la biodiversité et les services écosystémiques en vue de la conservation et de l’utilisation durable de la biodiversité, du bienêtre humain à long terme et du développement durable. L’évaluation s’intitule “Évaluation thématique des causes profondes de l’érosion de la biodiversité, des déterminants des changements transformateurs et des solutions pour réaliser la Vision 2050 pour la biodiversité”. Elle s’inscrit dans la Vision 2050 de la Convention sur la diversité biologique et de son cadre mondial de Kunming-Montréal pour la biodiversité adopté en décembre 2022 par ses Etats parties. L’évaluation mondiale de la biodiversité et des services écosystémiques de la Plateforme (2019) a conclu qu’il existait des voies possibles pour concrétiser la Vision 2050 pour la biodiversité parallèlement aux principaux objectifs de développement humain. Toutefois, ces voies exigent des changements fondamentaux au niveau des paradigmes du développement et des dynamiques socio-écologiques, ce qui entraîne des transformations de la société, en prenant en compte les inégalités et la gouvernance, en utilisant les terres, l’eau, l’énergie et les matériaux de façon bien plus durable ainsi qu’en repensant et modifiant de manière appropriée les habitudes de consommation, les systèmes alimentaires et les chaînes de valeur mondiales. L’évaluation éclairera les décideurs sur les options pour mettre en œuvre des changements transformateurs en vue de réaliser la Vision 2050 pour la biodiversité et les objectifs de développement durable. L’évaluation devrait également éclairer des politiques infranationales, nationales, régionales et mondiales concernant la préservation et l’utilisation durable de la biodiversité et des écosystèmes, des ressources naturelles et des contributions de la nature aux populations. Cibles : les gouvernements ; les organes directeurs d’accords multilatéraux sur l’environnement ; les décideurs au sein des cadres politiques mondiaux, les gouvernements infranationaux et les autorités locales ; les scientifiques ; les systèmes d’éducation et les médias ; le secteur privé et la société civile, y compris les populations autochtones et les communautés locales, les jeunes, les femmes et les organisations non gouvernementales. L’évaluation prendra en compte - à différentes échelles dans le monde - les dimensions psychologiques, comportementales, sociales, culturelles, économiques, politiques, de gouvernance, institutionnelles, démographiques, techniques et technologiques, qui ont toutes un impact sur la biodiversité. Qu’est-ce que les changements transformateurs ? Aux fins de l’évaluation et dans la lignée des précédents travaux de l’IPBES approuvés par la Plénière de cette dernière, les changements transformateurs sont définis comme une réorganisation en profondeur à l’échelle du système de l’ensemble des facteurs technologiques, économiques et sociaux, y compris des paradigmes, des objectifs et des valeurs. Chapitres de l'évaluation
L’évaluation sur les changements transformateurs s’articule en cinq chapitres rédigés par cinq sous-groupes d’auteurs. Chaque chapitre a des objectifs bien précis. Chapitre 1 : Changements transformateurs et un monde durable Définition des changements transformateurs et explique en quoi ils sont nécessaires. Exploration de tous les acteurs qui influent sur la dégradation de la biodiversité et l’impactent. Réflexion sur la manière dont le cadre spatio-temporel complique ou facilite les changements transformateurs. Cadre et feuille de route pour l’évaluation. Chapitre 2 : Visions d’un monde durable pour la nature et les populations Réflexion sur les défis que peuvent présenter les changements transformateurs, en s’appuyant sur la science et sur la diversité des normes et des valeurs dans le monde. Présentation de différentes valeurs et visions pour un monde durable, ainsi que des scénarios qui les illustrent. Chapitre 3 : Comment interviennent les changements transformateurs Présentation de la manière dont les changements transformateurs interviennent avec un focus sur les changements qui peuvent être intentionnellement favorisés, accélérés et calibrés afin de parvenir à un monde durable. Compréhension de ces changements délibérés pour mettre en lumière les moyens de générer et nourrir ces changements. Chapitre 4 : Surmonter les défis liés aux changements transformateurs en vue d’un monde durable Evaluation des obstacles qui entravent les changements transformateurs. Elaboration de stratégies pour surmonter ces obstacles afin de promouvoir les visions mondiales, locales et régionales d’un monde durable pour la nature et les populations. Chapitre 5 : Réaliser un monde durable pour la nature et les populations : stratégies transformatrices, mesures et rôle de chacun Evaluation des options concernant les institutions, les instruments, l’évaluation et les voies pour réaliser les visions d’un monde durable présentées par les chapitres précédents. Elaboration de scénarios souhaitables et des moyens d’y parvenir incluant des options et actions à court terme (jusqu'à 10 ans), moyen terme (10-20 ans) et long terme (20-50 ans). Composition de l'équipe 3 co-présidents : Lucas Garibaldi (Argentine), Karen O’Brien (Norvège), Arun Agrawal (Etats-Unis) 15 auteurs coordinateurs principaux 61 auteurs principaux 10 éditeurs-réviseurs 12 jeunes chercheurs 102 auteurs au total Comité de gestion : Markus Fischer, Madhav Karki, Özden Görücü, David Obura, Floyd Homer Unité d’appui technique : Laurence Perianin (responsable), Camille Guibal (chargée de programme), Anouk Renaud (assistante de programme) Chronologie
L’évaluation se déroule sur trois ans, de 2022 à 2024 avec une phase d’approbation de l’évaluation et de sélection de l’équipe en 2021. 2021 Juin : Approbation de la réalisation de l’évaluation des changements transformateurs par la 8ème Plénière de l’IPBES (décision IPBES-8/1). 26 août : Ouverture des nominations d’experts les gouvernements et les parties prenantes. 2022 Janvier : Nomination par l’IPBES des coprésidents, des auteurs coordinateurs principaux, des auteurs principaux et des éditeurs-réviseurs de l’évaluation. Avril : Création de l’unité d’appui technique de l’évaluation au sein de l’université de Montpellier. 9 au 13 Mai : Première réunion des auteurs à Montpellier avec toute l’équipe de l’évaluation : les coprésidents, les auteurs coordinateurs principaux, les auteurs principaux, les éditeurs-réviseurs, les membres de l’unité d’appui technique et le comité de gestion de l’évaluation. 2023 3 février au 17 mars : Première revue externe (6 semaines) – projets de chapitres mis à disposition pour examen par le public sur le site internet de l’IPBES. 22 au 26 mai : Deuxième réunion des auteurs avec l’équipe de l’évaluation au grand complet, sur le campus CATIE au Costa Rica. 27 au 29 mai : Première réunion de rédaction du résumé à l’intention des décideurs (summary for policy makers ou SPM) avec le comité de gestion de l’évaluation et les auteurs coordinateurs principaux. 30 mai : webinaire de renforcement des capacités réalisé en direct du campus CATIE et retransmis à l’UM à destination de la communauté scientifique. 22 août au 2 septembre : 10ème réunion plénière de l’IPBES – Point d’étape sur l’évaluation. 27 au 29 septembre : Seconde réunion de rédaction du résumé à l’intention des décideurs. 4 décembre 2023 au 2 février 2024 : Deuxième revue externe (8 semaines) des projets de chapitres et du projet de résumé à l’intention des décideurs mis à disposition sur le site internet de l’IPBES pour examen par le public. 2024 19 au 23 février : Troisième réunion des auteurs. 18, 25 et 26 février : Troisième réunion de rédaction du résumé à l’intention des décideurs. 24 au 26 avril : Quatrième réunion de rédaction du résumé à l’intention des décideurs. 1er juillet au 11 août : Revue additionnelle du projet des chapitres et du résumé à l’intention des décideurs par les gouvernements. 15 octobre au 26 novembre : Revue externe finale (6 semaines) – version finale du projet de résumé à l’intention des décideurs et des chapitres mis à disposition pour examen par les gouvernements. 10 au 16 décembre : Examen par la 11ème plénière de l’IPBES du résumé à l’intention des décideurs pour négociation/approbation et présentation des chapitres pour acceptation. Post-approbation de l’évaluation : activités d’édition et de communication suite à l’adoption de l’évaluation. Publication du rapport de l'IPBES Planète en péril : le rapport de l'IPBES révèle des options pour réaliser le changement transformateur nécessaire de toute urgence pour mettre fin à l'effondrement de la biodiversité. L'accent est mis sur les causes sous-jacentes de la crise de la biodiversité et les options pour un monde juste et durable. Agir immédiatement pourrait générer 10 000 milliards de dollars en valeur. Téléchargez le communiqué de presse de l'IPBESTélécharger Consultez le résumé du rapport à l'intention des décideurs politiquesTélécharger