
Le portail sud du Jardin des Plantes bientôt restauré
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Publié le : 07 avril 2025
Érigé en 1841, le portail sud du Jardin des Plantes de Montpellier a longtemps été…

Primavera : exposition vente de plantes rares et conférences
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Gérald Chanques : “Faire que chacun se sente membre de cette université historique”
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Vidéo
Publié le : 12 décembre 2024
Après sa toute récente nomination au poste de vice-président délégué au patrimoine historique…

Natures vives – Photographies de Jean-Baptiste Hugo
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Les Journées Européennes du Patrimoine à l’UM
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Saison culture et patrimoine scientifiques de l’UM
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Salon “Champignons et plantes d’automne”
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La fondation Ceïba œuvre pour les arbres centenaires du Jardin des plantes
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Publié le : 28 mai 2024
Ce jeudi 23 mai 2024, la fondation Ceïba a annoncé un don de 121 000 € au profit du Jardin des…

La fondation d’entreprises du Jardin des plantes en assemblée générale
Type de contenu : Brève
Publié le : 04 décembre 2023
Réhabilitation du bâtiment de l’Intendance, restauration et réouverture du portail sud face à…

Vivez joyeux, vivez Rabelais !
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Publié le : 10 mars 2023
Le mercredi 8 mars, étudiantes et étudiants, médecins, personnels et amis de l’Université…

Patrimoine immobilier
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Faculté de Médecine Montpellier est mondialement connue dans le domaine de l’enseignement de la médecine. Une renommée que la ville doit à sa faculté, fondée en 1220 : la plus ancienne école de médecine du monde occidental encore existante. Depuis 1795, la faculté de médecine occupe l’un des plus beaux bâtiments de Montpellier : l’ancien palais épiscopal, précédemment monastère Saint Benoit-Saint Germain. Un lieu chargé d’histoire, que des centaines d’étudiants font aujourd’hui vivre au temps présent… Ce bâtiment constitue à lui seul un trésor architectural avec son hall monumental, ses salles d’apparat, sa cour d’honneur ou encore son amphithéâtre d’anatomie. Cet ensemble a été inscrit au titre des Monuments Historiques en 2004. https://www.youtube.com/watch?v=yVkCfqMEXJ8 Faculté de Droit La Faculté de droit et de science politique est installée depuis 1959 dans l’ancien Couvent de la Visitation. Construit en 1631 sous le règne de Louis XIII, ce bâtiment fait partie du riche patrimoine bâti du centre historique de Montpellier. C’est le seul bâtiment de la ville, avec le couvent des Ursulines, à conserver intégralement son cloître et sa chapelle. Ces vestiges de sa première vocation ecclésiastique témoignent aujourd’hui de l’intense activité religieuse qui prit place aux abords de la cathédrale Saint-Pierre, de la fin du Moyen-Âge au XVIIIe siècle. Une fois passée la vaste « Aula Placentinea » – grand hall que l’on rencontre en empruntant l’entrée principale de la faculté – l’accès est immédiat au cloître du XVIIe siècle. Voûté d’arêtes, il offre un ensemble sobre, à l’élégance dépouillée. La bibliothèque d’histoire du droit renferme de rares et précieux volumes anciens, largement consacrés au droit savant romain dont la faculté fut l’un des fleurons médiévaux. Campus Triolet La Faculté des sciences de Montpellier déménage dès 1964 des bâtiments qu’elle occupait rue de l’Université (à l’emplacement de l’actuel rectorat) pour le nouveau campus universitaire place Eugène Bataillon. Cette construction s’inscrit dans la volonté de la Ve République de développer la recherche et de doter les institutions d’enseignement supérieur de locaux modernes et capables de recevoir un nombre croissant d’étudiants. Le ministère de l’éducation choisit pour son programme de construction le conseiller technique René Egger. Son cabinet dresse des plans types des universités scientifiques françaises mais laisse à des architectes locaux le soin de les décliner. À Montpellier, l’architecte Philippe Jaulmes fait le choix d’un site aéré et boisé avec des bâtiments adaptés à la lumière méditerranéenne. Il commande également des œuvres dans le cadre du 1 % artistique* à de jeunes artistes aujourd’hui mondialement connus, Pierre Parsus, François Rouan, Victor Vasarely et son fils Yvaral, Albert Dupin ou encore Yaacov Agam. Les travaux sont terminés en 1967. * Initiée en 1951, cette disposition légale institue la création d’œuvres d’artistes-plasticiens contemporains associés à des créations architecturales publiques. Depuis sa mise en place, le 1 % artistique a permis de financer environ 12 300 œuvres. Institut de botanique Au cœur de Montpellier, l’Institut de botanique est le gardien du jardin des plantes de la ville, le plus ancien de France. Charles Flahault, illustre botaniste et directeur de l’institut, supervise dès 1889 la construction des bâtiments. Les locaux sont inaugurés en avril 1890 et visités en mai par Sadi Carnot, président de la République française, lors du VIe centenaire de l’université. Après 50 ans de fonctionnement, l’édifice est rénové et agrandi ; les nouveaux bâtiments sont inaugurés en 1959. L’institut de botanique a notamment permis à Charles Flahault de rassembler l’ensemble des herbiers de Montpellier dans un seul et même lieu. Aussi abrite-t-il aujourd’hui un trésor dans ses murs vénérables : le prestigieux herbier de Montpellier, 2e herbier de France après celui du Muséum national d’Histoire naturelle par le volume et la qualité de ses collections. Outil de recherche aussi bien qu’outil patrimonial, l’herbier de Montpellier comprend environ 3,5 millions d’échantillons de plantes. Station de biologie marine de Sète À la fin du XIXe siècle, le littoral de Sète est considéré comme un complexe zoologique d’une très grande richesse. Pour simplifier les excursions zoologiques hebdomadaires et faciliter la recherche, le professeur de zoologie Armand Sabatier décide d’y fonder une station de biologie marine. Dès 1879, des locaux modestes lui sont mis à disposition par la ville de Sète. Peu après, il obtient un terrain sur le littoral de l’étang de Thau pour la construction de la station zoologique. Inaugurée en 1896, elle comprend tous les services indispensables à la recherche et à l’enseignement. Dotée de riches collections réunies dans un musée zoologique comprenant de nombreux échantillons ichthyologiques (relatifs aux poissons), conchyliologiques (relatifs aux mollusques à coquille), la station de biologie marine de Sète acquiert un rayonnement et une renommée internationale. Après un siècle d’existence et d’importantes restaurations des bâtiments, elle reste un centre actif de recherches scientifiques.

Patrimoine documentaire et Archives
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L’Université de Montpellier possède un riche patrimoine documentaire : ouvrages imprimés, manuscrits, archives, dessins et gravures. Ce patrimoine est, en majeure partie, conservé dans les bibliothèques universitaires. Ouvrages imprimés Les collections d’imprimés s’étendent du début de l’imprimerie à nos jours. Riches et variées, elles comprennent 300 incunables, des centaines de milliers de volumes imprimés du XVIe au XIXe siècle (livres et périodiques), et des fonds spécialisés souvent issus de dons. L’encyclopédisme est le maître-mot de ces collections, non seulement parce qu’elles sont conservées dans des bibliothèques couvrant toutes les grandes disciplines, mais aussi parce qu’elles ont généralement été conçues dans une vision large et généreuse du savoir, comme des « bibliothèques de l’honnête homme » ayant pour ambition de donner l’accès le plus riche possible à la connaissance. BU Historique de la Faculté de Médecine La BU Historique de Médecine conserve 100 000 volumes imprimés avant le XIXe siècle dont la moitié concerne la médecine et l’autre moitié toutes les facettes du savoir : langues et littérature, histoire, géographie et voyages, sciences physiques et naturelles. Vous y trouverez également les thèses anciennes de médecine de Montpellier et de Paris depuis le XVIIIe siècle. BU Sciences Le cœur des collections patrimoniales de la BU Sciences est constitué par la bibliothèque de l’ancienne Faculté des sciences, créée en 1809 ; ce fonds a ensuite été complété par des legs prestigieux, comme ceux de Dunal (1857) et Girard, Jeanjean ou Gergonne. Il est particulièrement riche en ouvrages de botanique, de zoologie, de mathématiques et d’astronomie. On y trouve également de nombreux ouvrages provenant de la collection de Candolle, le célèbre botaniste genevois, ainsi qu’une collection unique de plaques photographiques sur verre datant de la fin du 19e et du début du 20e siècle. BU Richter – Droit, science politique, économie, gestion La BU Richter conserve dans sa réserve plus de 22 000 documents patrimoniaux du XVIe siècle jusqu’au milieu du XXe siècle, parmi lesquels 500 volumes de droit ou d’économie antérieurs à la fin du XVIIIe siècle. Elle se distingue par la présence de fonds particuliers provenant de dons et de legs : les fonds Antonelli, Barthélemy, Geddes. Dans les locaux de la bibliothèque universitaire de droit économie gestion, vous avez accès au patrimoine scientifique et culturel de l’Académie des Sciences et Lettres de Montpellier. Héritière de la Société royale des Sciences créée par Louis XIV en 1706, l’Académie des sciences et lettres de Montpellier naît sous son nom actuel en 1846. Traitant de sciences, lettres et médecine, elle se constitue une bibliothèque en 1921, aujourd’hui riche de 50 0000 ouvrages, brochures et périodiques du XVIIIe siècle à nos jours, dont plus de la moitié en langues étrangères. BU Pharmacie La BU Pharmacie-PACES conserve les collections transférées en 1886 par l’École de pharmacie de Montpellier et regroupant les dons des professeurs François-Joseph Rey (1758-1826) et François-Hugues Romeo Pouzin (1795-1860), ainsi que par l’École d’agriculture de Montpellier. Ce fonds, riche de 5000 documents, est à la fois local et encyclopédique. La botanique et la zoologie représentent le quart des volumes ; une place importante est faite à la pharmacie et à son histoire, à la médecine et à la toxicologie, mais aussi aux belles lettres, à la philosophie et à la géographie. Tous les détails sur les différents fonds patrimoniaux le site web de la BU. Manuscrits Les manuscrits les plus prestigieux sont conservés à la BU Historique de Médecine. Cette collection est constituée de 900 manuscrits, dont les deux tiers de l’époque médiévale, couvrant tous les domaines du savoir. Pour le Moyen Age, la littérature domine : lettres classiques, romans de chevalerie (un Perceval de Chrétien de Troyes, trois exemplaires du Roman de la Rose), poètes italiens comme Dante et Pétrarque. Viennent ensuite les manuscrits religieux : Bibles richement illustrées, Corans, sommes théologiques, vies de saints, bréviaires et missels. Les textes essentiels de médecine sont là : Hippocrate et Galien, Avicenne, Albucasis (en deux exemplaires enluminés dont un en langue gasconne ayant appartenu à Gaston Phébus) et Arnaud de Villeneuve, ou Gui de Chauliac et Roger de Parme avec leurs chirurgies. La musique, dont un Tonaire du XIe siècle et le magnifique chansonnier du XIIIe siècle, le droit ou la philosophie sont aussi présents. Cinquante-neuf manuscrits sont de l’époque carolingienne, dont le plus ancien de la collection, un psautier de 780 ayant appartenu à un membre de la famille de Charlemagne. D’autres datent du XVIe siècle –un superbe Portulan mêlant cartographie médiévale et grandes découvertes, du XVIIe – correspondance de Christine de Suède – ou du XVIIIe siècle – cours de médecins montpelliérains. La réunion de manuscrits aussi variés au sein d’une faculté de médecine est sans équivalent et constitue le véritable trésor et l’originalité de la bibliothèque. Des documents manuscrits peuvent également figurer dans les fonds spécialisés, comme le fonds Gergonne de la BU Sciences. Archives Les archives, quant à elles, constituent une source unique indispensable à toute recherche scientifique portant sur l’histoire, l’organisation et l’évolution de l’établissement comme sur l’enseignement et la recherche. Les archives administratives les plus anciennes sont aujourd’hui conservées, pour partie, aux archives départementales de l’Hérault et, pour une autre partie, dans les bibliothèques universitaires. Ces dernières sont notamment légalement dépositaires des thèses et conservent quelques fonds de professeurs dont elles ont été donataires. Pour les archives modernes et contemporaines, les archives sont conservées par chaque faculté et leur traitement est coordonné par le service des archives. Plusieurs fonds ont fait l’objet d’un classement et d’un inventaire, parfois suivis d’un versement aux archives départementales de l’Hérault. D’autres projets de versement sont en cours. Selon la période qui vous intéresse, vous pouvez contacter l’un ou l’autre de ces services. Archives de la faculté de médecine Les archives de la Faculté se composent de deux parties : Le fonds ancien (XIIIe-1808) qui a fait l’objet d’un inventaire rédigé par Joseph Calmette, archiviste-paléographe, et publié en 1912 dans la seconde partie du tome 2 du Cartulaire de l’Université de Montpellier. Le fonds moderne et contemporain (XIXe-XXe siècles) en cours de classement et d’inventaire. A ce jour, peuvent être consultées : les archives relatives à l’administration générale de la faculté de médecine de 1794 à 1981 les archives relatives à l’enseignement de 1739 à 1982 le fonds des affiches conservées par la faculté de médecine datant de 1862 à 1985 ainsi que de nombreux registres notamment d’immatriculation, d’inscription aux examens, de résultats d’examens ou encore de soutenance de thèses des XIXe et XXe siècles. Les inventaires réalisés sont en téléchargement dans la partie « En ligne » ci-dessous. L’inventaire du fonds ancien est accessible sur la bibliothèque numérique Foli@. La mission des Archives Historiques de Médecine assure la communication des deux fonds sur rendez-vous en raison des travaux en cours dans le bâtiment historique et en conformité avec les règles de communication des archives publiques. En outre, chaque lecteur est soumis à la loi relative à la réutilisation des données publiques. Archives de la faculté de droit économie gestion L’original du Liber Rectorum est conservé par la bibliothèque universitaire de médecine sous la cote H595. Ce document regroupe notamment les statuts, règlements, concessions et confirmations de privilèges de 1326 à 1523. Une copie du Liber Rectorum datée du XVIIe siècle est conservée aux archives départementales dans la série D (archives antérieures à 1790). Des dossiers individuels d’étudiants, des emplois du temps des enseignements, des registres de délibérations des conseils et assemblées, … sont également conservés aux archives départementales de l’Hérault, depuis 1997, sous la cote 8ETP (Université de Montpellier 1 – Enseignement du droit, de la médecine, de la pharmacie, de la gestion, de l’odontologie, des sciences du sport (1800-1985)). Les archives les plus récentes sont conservées au sein de la faculté. Archives de la faculté de pharmacie Les registres des XIXe et XXe siècle, conservés au sein de la faculté, font actuellement l’objet d’un projet de transfert aux Archives départementales de l’Hérault. Quant aux archives les plus récentes, elles sont également conservées au sein de la faculté. Archives de la faculté des sciences Les archives de la faculté des sciences ont été déposées en 2014 aux archives départementales de l’Hérault. Les plus récentes sont conservées au sein de la faculté. Le Service des archives conserve depuis 2020, le fonds Francis Gleizes. Pour mémoire, Francis Gleizes (1938-2019) était un enseignant-chercheur, spécialisé dans les nébuleuses planétaires et rattaché au Groupe de Recherche en Astronomie et Astrophysique du Languedoc (GRAAL). Ce fonds a fait l'objet en 2024 d'un classement et d'un inventaire, disponible en téléchargement dans la partie en ligne ci-dessous.Il comprend notamment des documents pédagogiques, des documents scientifiques, de la littérature grise et des papiers personnels. Le Service des archives assure la communication de ce fonds, conformément aux règles de communicabilité des archives publiques. En ligne Accédez en ligne, gratuitement, à une partie des ressources patrimoniales de l’université grâce au travail de numérisation menée par le service de coopération documentaire interuniversitaire dans le cadre de la bibliothèque patrimoniale en ligne Foli@. Les premiers corpus numérisés représentent plus de 90 000 issues de manuscrits médiévaux, d’imprimés anciens (XVe-XIXe siècles) sur l’histoire de la médecine et de la pharmacie montpelliéraines, sur l’histoire de la botanique, et de vues d’optique du XVIIIe siècle. Les inventaires d’archives sont téléchargeables en cliquant sur les liens suivants : 1 MED, Fonds moderne de la Faculté de médecine, partie Administration générale (1794-1981) 2 MED, Fonds moderne de la Faculté de médecine, partie Enseignement (1739-1982) 1 Fi MED, Affiches de la Faculté de Médecine (1862-1985) GLE, fonds Francis Gleizes (1952-2006)

Salle des anciens musées Delmas-Orfila-Rouvière
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Elles ont patienté dix années dans les placards de l’ancien musée Delmas-Orfila-Rouvière. Accueillies en 2015, les collections Amador se dévoilent aujourd’hui au deuxième étage du conservatoire d’anatomie de l’Université de Montpellier. Témoins précieux de l’histoire de l’anatomie, certaines pièces servaient à l’enseignement des élèves médecins à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Historique et scientifique, l’intérêt qu’elles suscitent est aussi artistique, à l’image de la « Vénus endormie », des cires pédagogiques du docteur Auzoux, ou encore d’un écorché de singe signé Fragonard. L’arrivée de cet ensemble à Montpellier constitue un événement majeur pour l’histoire de l’anatomie : il compte en effet plus de 13 000 pièces réelles ou artificielles, classées au titre des monuments historiques, en provenance des anciens musées anatomiques Delmas-Orfila-Rouvière, autrefois situés dans les locaux de la Faculté de médecine de Paris. Ces musées portent les noms de Mathieu-Joseph-Bonaventure Orfila (1787-1853), le fondateur de la collection initiale dans les années 1840, ainsi que ceux de Henri Rouvière (1876-1952) et André Delmas (1910-1999), tous deux professeurs d’anatomie à la Faculté de médecine de Paris, qui ont œuvré à son étude et à son enrichissement. Une nouvelle salle a été aménagée dans le Bâtiment historique de la Faculté de médecine pour accueillir ces nouvelles collections. La présentation actuelle met d’une part en valeur les anciens musées universitaires Delmas-Orfila-Rouvière, et évoque d’autre part une collection anatomique particulière, celle de l’ancien musée forain du Docteur Spitzner.

Musée de la Pharmacie Albert Ciurana
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Hébergé dans les locaux de la Faculté de pharmacie, le musée Albert Ciurana offre une plongée dans l’histoire de cette discipline enseignée à Montpellier depuis le XIIIe siècle. Raconter l’histoire de la pharmacie sous toutes ses formes (industrielle, biologique, hospitalière et officinale) : c’est en effet l’idée de ce musée fondé en 1972 par Albert Ciurana, pharmacien d’officine. Seul musée de pharmacie de cette importance à se trouver sur un site universitaire, il est enrichi en permanence par des dons et animé par des bénévoles, pharmaciens diplômés. Officines anciennes Objets de l’art, peintures, herbiers, machines, porcelaines ; faïences anciennes, carapaces de tortue, peaux de boa ou de crocodile, couleuvres et autres cornes de buffle, ou encore four, alambic, creusets et cornues… Le musée reconstitue l’atmosphère particulière des officines des XIXe et XXe siècles, et propose un voyage dans le quotidien des maîtres apothicaires montpelliérains. Inséparable de la pensée médicale, le médicament est au cœur de cette collection avec les matières premières provenant de la botanique, la physico-chimie, la mycologie, la toxicologie et ses poisons… mais aussi des hommes. Le musée retrace ainsi la vie et l’œuvre de savants qui ont marqué l’histoire des sciences, et fait la réputation de la pharmacie montpelliéraine. Parmi eux, Antoine-Jérôme Balard, pharmacien chimiste à qui l’on doit la découverte du brome, et qui fut le maître de L. Pasteur et M. Berthelot. Ou encore Jules-Émile Planchon, brillant botaniste, pharmacien et médecin, doyen de l’École de pharmacie et directeur du Jardin des Plantes, qui permit de sauver la vigne languedocienne de l’extinction lors de la crise du phylloxéra à la fin du XIXe siècle.

Musée Atger
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Avec ses mille dessins et quelque cinq mille estampes, le Musée Atger, niché au cœur des bâtiments historiques de la Faculté de médecine, est le plus ancien musée de Montpellier. Sa présence inattendue en ces lieux résulte de la générosité et du choix délibéré du collectionneur montpelliérain Xavier Atger (1758-1833), amateur éclairé et passionné d’œuvres d’art. La vitalité intellectuelle de l’Ecole de médecine où s’est constituée une bibliothèque exceptionnelle au début du 19e siècle, explique ce choix. Mais Atger veut aussi, dans une vision humaniste de la médecine partagée par les professeurs de l’école, permettre aux étudiants de s’ouvrir à l’art et en particulier d’étudier le dessin, technique essentielle dans leur formation et surtout moyen inégalé d’exercer leur esprit d’observation. Atger s’attache donc à présenter un large panorama de thèmes et de techniques, faisant se côtoyer petits et grands maîtres des écoles française, italienne et flamande. L’école française est bien sûr la plus représentée, avec des artistes comme Fragonard, Philippe de Champaigne ou Hubert Robert, mais aussi les « méridionaux » Sébastien Bourdon, Charles Natoire ou Raymond Lafage. Les œuvres flamandes et nordiques sont tout aussi intéressantes, avec notamment un beau Rubens recto-verso, deux dessins de Van Dyck et une remarquable tête de vieillard de Jordaens. L’école italienne, avec 150 dessins, comprend d’aussi grands noms que Carrache, le Guerchin ou Donatello, et le vénitien Giambattista Tiepolo, dont les 26 œuvres aident tout particulièrement à comprendre la passion d’Atger pour le dessin, cet art où il voyait « une chaleur, une énergie et une expression » inégalées. La donation de 81 dessins de l’artiste montpelliéraine Colette Richarme (1904-1991) en 2017 apporte la possibilité d’un dialogue fructueux entre les œuvres contemporaines et l’art classique.

Droguier
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Classé deuxième de France après celui de Paris, le Droguier de Montpellier témoigne d’une longue tradition médicale et pharmaceutique. Constitué à la fin du XVIe siècle à la suite de la création du Jardin des plantes, il rassemble une collection rare : plus de 10 000 échantillons, essentiellement végétaux. Régulièrement enrichi, ce musée vivant constitue un outil précieux pour appréhender l’histoire des « drogues » (végétaux, minéraux, substances animales ayant une activité médicinale ou alimentaire) et la découverte de nouveaux médicaments. Aujourd’hui accueilli au sein de la Faculté de pharmacie, le Droguier de Montpellier est inscrit au titre des Monuments Historiques depuis le 20 novembre 2009. Droguier Le Droguier de Montpellier renferme près de 10 000 échantillons de drogues. Constituées au fil des siècles, des voyages et des échanges avec le monde entier, ces collections restent très vivantes, et continuent à s’enrichir de dons et de legs. Mais aussi de travaux : le droguier est aujourd’hui un très actif centre de pédagogie et de recherche. Lieu d’enseignement, de recherche et de découvertes culturelles, le droguier est un haut lieu de l’ethnopharmacologie : cette science qui se penche sur les savoirs traditionnels liés à l’utilisation des plantes et sur ce qu’ils ont à nous apprendre. Des savoirs plutôt complexes… Car une plante est un véritable cocktail de composés chimiques, qui varie en fonction de nombreux paramètres : la saison, le sol sur lequel elle pousse, l’ensoleillement… Une longue histoire Au milieu du XVIe siècle, Guillaume de Rondelet, régent de l’université de médecine, crée le premier jardin botanique de Montpellier. Dès 1588, un droguier prend forme à l’initiative d’un apothicaire montpelliérain : Bernardin II Duranc, qui décide dans sa « boutique » de la rue de l’Aiguillerie de constituer un échantillonnage afin d’enseigner aux « escholiers carabins » les vertus des plantes. Les portes de l’université s’ouvraient à un maître apothicaire… Héritier de ce premier droguier, le Droguier de Montpellier a été transporté en 1963 dans les nouveaux locaux de la Faculté de pharmacie.