Dorian Rey : “Je veux faire du mieux que je peux”
Etudiant en troisième année de licence en Staps, Dorian Rey s’est classé premier aux championnats universitaires d’haltérophilie et de musculation qui se sont déroulés à Orléans.
Ce n’est pas une médaille que Dorian Rey a gagnée cette année, mais deux : une première place en haltérophilie, et une première place en musculation. Avec 120 kilos à l’arraché et 140 kilos à l’épaulé jeté, l’étudiant pèse son poids dans le circuit sportif universitaire et monte sur la plus haute marche du podium en haltérophilie. Pour gagner la première place en musculation ce sont quatre nouvelles épreuves qu’il a dû remporter : le développé couché, le rameur, les tractions et l’haltérophilie.
Le parcours qui l’a mené à ces victoires commence lorsque le jeune homme, du haut de ses 13 ans, débute le cross fit. « C’est un mélange de mouvements fonctionnels constamment variés et à haute intensité », explique Dorian Rey. Mais comme il n’existe pas de fédération de crossfit, il n’existe pas non plus de championnat universitaire de la discipline, ce qui mènera le jeune homme à concourir en haltérophilie et en musculation.
14 heures d’entrainement hebdomadaire
Un choix gagnant avec ces médailles qui ne doivent rien au hasard : « je m’entraîne deux heures par jour du lundi au vendredi, puis trois heures le samedi, et parfois aussi le dimanche ». Soit près de 14 heures d’entrainement hebdomadaires, la plupart du temps au palais universitaire des sports, voisin de l’UFR Staps où il suit sa troisième année de licence en entrainement sportif, avec comme objectif professionnel « pourquoi pas la kinésithérapie ».
Si l’étudiant concilie sans aménagement et sans difficulté ses études et son entrainement, il confesse une « semaine un petit peu chargée à l’approche des examens où il faut parfois choisir entre s’entrainer et réviser. » Dorian Rey, qui est également inscrit au club d’haltérophilie ALSDD de Toulon, souhaite désormais voir jusqu’où il peut aller. « Je ne me serais jamais imaginé aux championnats de France, alors même si je ne sais pas de quoi sera fait demain, je veux faire du mieux que je peux ».