L’Université de Montpellier bien placée dans le classement régional des déposants de brevets à l’INPI

Début avril 2024, l’INPI, l’organisme public en charge de l’enregistrement et de la délivrance des titres de propriété industrielle, publiait son traditionnel palmarès régional des principaux déposants de brevets en 2023. Cette étude fournit un éclairage sur les leaders de l’innovation au niveau national, les brevets constituant l’un des indicateurs clés sur la production de connaissances des entreprises et des établissements publics. Cette année, en Occitanie, l’Université de Montpellier occupe la seconde place de ce classement en tant qu’établissement public ainsi qu’une 7me position globale et régionale avec le dépôt de 27 brevets en 2023. L’ENSCM (école nationale supérieure de chimie de Montpellier) de son côté, occupe une grande 5e place en tant qu’établissement public avec le dépôt de 14 brevets.

Un classement propre à l’innovation en France

Le palmarès régional de l’INPI (Institut national de la propriété industrielle) est un classement annuel qui met en avant les acteurs les plus innovants en France, région par région, en se basant sur le nombre de brevets déposés. Il valorise les entreprises, centres de recherche et universités qui contribuent au développement technologique et à la compétitivité de leur territoire. Ce palmarès permet de suivre l’évolution de l’innovation et de stimuler la dynamique régionale en matière de propriété industrielle.

L’Université de Montpellier bien présente en Occitanie

Avec l’UM à la seconde position régionale des établissements publics de ce palmarès (et à la 7e place tout confondu), et avec l’entrée de l’ENSCM à la 5e position régionale, Montpellier confirme sa progression et son rayonnement dans le secteur de l’innovation.

Ces chiffres résultent d’une stratégie d’innovation bien définie et d’un environnement riche en recherche. Plusieurs facteurs clés expliquent cette réussite, notamment la proximité de plusieurs instituts de recherche prestigieux, tels que le CNRS, l’Inserm et l’Inrae, qui collaborent régulièrement avec les chercheurs et chercheuses de l’UM pour développer des projets à fort potentiel innovant.

L’UM valorise particulièrement la recherche académique et son transfert vers le secteur industriel. Elle a mis en place des outils pour encourager les chercheurs, chercheuses, enseignants-chercheurs et enseignantes-chercheuses à déposer des brevets, tout en stimulant l’innovation au sein de son écosystème. La création de son pôle universitaire d’innovation (PUI) en 2021 vise à renforcer encore plus ces dynamiques en facilitant la collaboration entre la recherche publique et les entreprises privées​. Par exemple, des projets comme Terratis, qui lutte contre le moustique tigre, ont vu le jour grâce à cette initiative​.

Enfin, l’UM est particulièrement active dans des domaines tels que la santé et les biotechnologies, où elle a déposé plusieurs brevets pour des médicaments et dispositifs médicaux innovants. Ces secteurs sont stratégiques et produisent des résultats tangibles, souvent monétisés par des licences d’exploitation​. Ces efforts continus, soutenus par des collaborations locales et internationales, font de l’Université de Montpellier un acteur incontournable de l’innovation en France.

L’Université de Montpellier se distingue aussi dans différents palmarès internationaux

Outre le classement INPI, l’UM a conforté cet été sa position dans le top 200 du classement de Shanghai mais également dans le classement THE Ranking Impact qui vise à mesurer l’engagement et la performance en termes de développement durable des établissements d’enseignement supérieur. Dans sa 6e édition, l’UM maintient sa première place des établissements français et figure au classement général parmi les 101-200 meilleurs établissements mondiaux par son engagement depuis de nombreuses années en faveur du développement durable. Elle figure cette année dans le top 50 mondial pour 2 objectifs, en lien avec les thématiques majeures de l’établissement : nourrir, soigner, protéger. L’UM se distingue sur l’Objectif Développement Durable (ODD) « santé et bien-être » en occupant la 30e place mondiale et la 1ère place française. L’UM progresse fortement sur l’ODD « vie aquatique » avec une 30e place mondiale, et une nouvelle 1ère place nationale, démontrant une fois de plus sonexcellence en matière d’écologie.

L’Université de Montpellier maintient son statut selon le classement CWTS Leiden Ranking. Ce classement, qui offre des informations importantes sur les performances scientifiques de plus de 1 500 grandes universités dans le monde, se base sur les publications scientifiques et leurs citations. Au classement mondial 2024, l’Université de Montpellier confirme une nouvelle fois son rayonnement scientifique tant au niveau national qu’international avec une 4e place nationale (première université de province) et une 203e place mondiale.

Selon le classement Reuters des universités les plus innovantes, l’Université de Montpellier est la seconde université française et atteint la 17e place européenne.