Thibault Placzek : “Garder une vitesse élevée, le plus longtemps possible !”
Étudiant en licence d’économie à l’Université de Montpellier, Thibault Placzek a remporté en juin dernier le titre de champion de France universitaire au 5000 mètres.
Ils étaient une vingtaine à représenter l’équipe d’athlétisme de l’Université de Montpellier à Vineuil, lors des championnats de France universitaires qui se sont déroulés les 1 et 2 juin sous une pluie battante. « Nous sommes partis avec trois mini-bus, l’ambiance dans l’équipe était vraiment très sympa, tout comme celle du championnat, même si le temps n’était vraiment pas top » se souvient Thibault Placzek. Et c’est en effet sous la pluie que l’athlète de 22 ans a franchi, en tête, la ligne d’arrivée du 5000 mètres avec un chrono assez proche de son record personnel. « J’ai couru en 14 minutes et 8 secondes, c’est 18 secondes de plus que ce que j’avais fait la semaine d’avant. » Soit une vitesse de 20 à 22 km/h !
Dans la famille Placzek…
Une médaille de plus pour le demi-fondeur également recordman du Val d’Oise au 10 000 mètres avec un chrono de 29’12. Il faut dire que dans le Val d’Oise la famille Placzek est bien connue pour courir comme elle respire. Il y a d’abord le père, Bruno, qui n’est autre que le premier vainqueur en 1989 de la mythique course de la Transbaie et la sœur, Marion, et ses cinq titres de championne de France. Thibault lui, évolue en club depuis ses huit ans et a rejoint l’AC Soisy Andilly Margency en 2022 mais le 5000 « c’est vraiment cette année que je m’y suis mis. Avant je courais sur de plus petites distances en restant sur un niveau régional ». Avec son père et sa sœur, le jeune sportif s’est même offert le plaisir de devenir vice-champion du monde par équipe en laser run, une discipline dérivée du pentathlon moderne.
L’économie dans la course
Et son souci de l’excellence, Thibault Placzek ne le travaille pas uniquement sur la piste puisque ce passionné de finance a quitté la région parisienne pour venir étudier à la Faculté d’économie de Montpellier. Une L3 qu’il suit sans renoncer à ses 8 ou 10 entrainements par semaine. « Ce n’est pas toujours facile, il faut s‘organiser mais le statut d’étudiant sportif de haut niveau me permet aussi d’aménager mon emploi du temps et mes examens. » Une résistance largement éprouvée dans sa discipline qu’il résume comme l’art de « garder une vitesse élevée le plus longtemps possible ! » Une devise qui devrait l’aider à décrocher son prochain objectif : un master en comptabilité et contrôle d’audit.